97% des exploitations agricoles françaises gèrent leurs adventices des cultures par l'application de produits herbicides d'origine chimique. Cette proportion est valable pour les exploitations de Basse-Normandie. Pour des raisons environnementales (dépassements des seuils de matières actives chimiques dans les eaux), on observe depuis quelques années une évolution de la réglementation. Les nouvelles orientations vont dans le sens d'une diminution des doses maximales de matières actives utilisables (ex: chlortoluron et isoproturon) et du nombre de matières actives autorisés (ex: arrêt de l'atrazine sur mais). A l'avenir, ces évolutions pourraient conduire à un changement dans la stratégie de lutte contre les plantes adventices des cultures.
La lutte contre les adventices ne se limite pas au désherbage chimique de plein champ. Des techniques alternatives de lutte existent, d'une part des solutions préventives (alternance de cultures d'hiver et de printemps, allongement de la rotation, gestion de l'inter culture), d'autre part les techniques de désherbage mécanique en culture.
Le but de ce mémoire est de dresser un état des lieux des possibilités d'utilisation du désherbage mécanique dans le contexte de la Basse-Normandie. Il a été réalisé dans le cadre d'un stage chez « Arvalis - Institut du végétal », organisme français de recherche appliquée agricole financé et géré par les producteurs.
Cette étude est consultable librement au service documentation de la Région Basse-Normandie