Le point de départ de cette étude est le constat d'un manque de prise en compte des réseaux écologiques dans les projets d'aménagements routiers et autoroutiers. L'objectif est d'améliorer la situation existante. Il s'agit d'une approche régionale des réseaux écologiques pour mieux comprendre le phénomène observé de collisions avec la faune, puis de proposer des mesures correctrices. Elle incite fortement à une nouvelle approche des projets routiers concernant la protection de la faune et la flore. L'étude met en oeuvre une méthodologie appliquée en se fondant sur une bibliographie de qualité. Elle exprime une volonté déterminée d'une meilleure connaissance de l'utilisation des territoires,et propose des actions concrètes de défragmentation de
manière à répondre aux objectifs de résultats en région. Elle détermine avec précision les milieux et espèces « cibles » qui permettent d'atteindre les objectifs de description du réseau écologique et de traitement de la défragmentation. Il s'agit du milieu forestier (cervidés), milieu humide et aquatique (Loutre d'Europe, Saumon atlantique, Truite de mer, Lamproie de marine, Grande alose) et du milieu bocager (Blaireau et Chouette effraie). A ces milieux est appliqué un coefficient de rugosité, c'est-à-dire la difficulté d'une espèce à franchir une occupation du sol considérée. Grâce à cette méthodologie affinée, l'étude obtient des résultats fiables et probants.
Cette publication a été réalisée par l'ancien CEREMA appelé, à l'époque : le CETE (Centre d'Études Techniques de l'Équipement Normandie Centre)