En mai-juin 1974, une série d'essais de tamisage d'eaux usées urbaines, entreprise à la demande de l'Agence de Bassin Seine-Normandie par le Centre Expérimental de Colombes prenaient fin, et le matériel utilisé se trouvait donc disponible.
I l a paru intéressant d'en tester le fonctionnement sur le terrain, dans une zone côtière où l'afflux touristique estival pose, chaque année, des problèmes de pollution.
L'idée première était d'implanter une installation provisoire dans une agglomération équipée d'un réseau d'assainissement avec rejet direct en mer. Elle a dû être écartée, en raison de l'inexistence, dans ce cas, de toute " structure d'accueil ".
L'autre solution, finalement adoptée, était d'installer le tamis en parallèle d'une station d'épuration surchargée en période de vacances.
Cela simplifiai t beaucoup les problèmes matériels, et la présence sur place de personnel spécialisé était d'un grand secours.
La Municipalité de Ouistréham a bien voulu accepter que les essais se déroulent sur sa station. Son exploitant, la SAUR, a accepté de mettre en place le matériel, et prêté son concours aux manipulations.
Les Etablissements BEAUDREY, de leur côté, ont prêté leur matériel de tamisage pendant quelques mois de plus, et en ont assuré la maintenance et la surveillance.
L'expérience de tamisage entraînait évidemment, la production d'une quantité supplémentaire de boues, que les installations de la Station de Ouistréham, déjà surchargées, ne pouvaient normalement recueillir et traiter.
Nécessité faisant loi, des essais de floculation des boues sur lits de séchage sont venus se jumeler à ceux de tamisage.