Le rapport analyse les conséquences du changement climatique, à l'horizon 2030-2050, sur l'aléa feux de forêts ainsi que l'extension probable des zones sensibles sur le territoire métropolitain et fait des propositions pour permettre au gouvernement de préparer ces échéances. Cette analyse prend en compte l'évolution des facteurs climatiques, la sensibilité de la végétation au feu, les conséquences sur les politiques publiques, l'évaluation des coûts et les pistes de financement. Elle permet de conclure à la possible augmentation de 30% des surfaces sensibles et de 20% des coûts à l'échéance 2040, cette hausse pouvant atteindre 50% des surfaces sensibles et des coûts allant au-delà de 20% à l'échéance 2050. Ce travail de prospective débouche sur une série de recommandations relatives à l'amélioration des connaissances, l'information du public, la prévention et la lutte contre les incendies de forêts, la gestion forestière, l'urbanisme et l'aménagement du territoire.