Le terme « biodiversité » est la contraction de l'expression « diversité biologique ».Inventé en 1985, il exprime la diversité des organismes vivants, ainsi que la façon dont ils évoluent dans le temps et l'espace.
La biodiversité intègre la diversité des gènes (ex : race, variété domestique...), des espèces (ex : Homo sapiens, Felis catus...) et des écosystèmes (ex : bocages, forêts, estuaires...). Elle recouvre également, d'une part, les interactions qui existent entre les différents êtres vivants et, d'autre part, les interactions entre ces organismes et leur milieu de vie.
Aujourd'hui, les enjeux considérables de la biodiversité sont mieux identifiés. La Convention sur la diversité biologique, élaborée lors du Sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992, impose aux états signataires (193 à ce jour) l'objectif de faire de la protection du vivant une priorité internationale.
Cet ouvrage a été réalisé en DREAL Basse-Normandie avant la fusion des régions.
L'homme est partie intégrante de la biodiversité. Il en retire d'inestimables services : nourriture, fertilité des sols, épuration de l'air et des eaux, maintien de ses propres capacités physiologiques...
Actuellement, 1 750 000 espèces vivantes sont répertoriées dans le monde. Les experts internationaux considèrent qu'il en existe encore énormément à découvrir, entre 7 et 10 millions, notamment chez les invertébrés. En France métropolitaine, environ 50 000 sont identifiées et, pour la Basse-Normandie, on dispose d'environ 6 000 à 10 000 espèces décrites (pour une estimation de 10 000 à 25 000 présentes).
Depuis plusieurs millénaires, les activités humaines ont modifié de façon radicale cette biodiversité. Les espaces naturels ont régressé et certaines espèces ont vu leurs populations disparaître ou diminuer. La domestication d'espèces et la standardisation des cultures ont organisé l'espace et impacté les milieux.
Certains ont été modifiés, d'autres ont été maintenus en état d'équilibre. Il en est ainsi des bocages et de quelques grandes zones humides, des coteaux calcaires ou bien encore de certaines grandes landes.
Aujourd'hui, certains de ces espaces, considérés comme ingrats et peu productifs, sont menacés par l'abandon, ce qui constitue également un risque pour le maintien de leurs richesses naturelles.