Depuis plusieurs années, le centre-ville de Vire-Normandie connaît un déclin démographique qui entraîne la vacance de plus de 800 logements. La capitale du Bocage souffre de la concurrence du modèle pavillonnaire et de son éloignement avec Caen, la métropole la plus proche. Cette situation contraste avec le fort dynamisme économique local porté par un centre commerçant actif et un important tissu d'entreprises.
Vire-Normandie est une ville de la reconstruction, marquée par une architecture faite de béton, de granite et d'ardoise, qui souffre d'une trop faible actualisation depuis les années 50. Le centre-ville véhicule une image "vieillotte", dont les qualités patrimoniales peinent à être reconnues par les habitants. S'ajoute en plus la question de l'obsolescence croissante des logements au regard des besoins et attentes liés au mode de vie telles que la distribution, l'accessibilité, la consommation énergétique, ....
En proposant une offre habitante pensée de manière transcalaire, le projet affirme le rôle essentiel de la "petite ville" pour les campagnes, donnant réalité au principe de solidarité territoriale. Il démontre ainsi la capacité de transformation de l'architecture de la reconstruction pour répondre aux modes de vie contemporains. En repensant les question de déplacements, du commerce, du logement et de l'énergie, la ville de Vire-Normandie transformée propose un mode de vie plus soutenable.
