Depuis 1950, les campagnes françaises ont connu de profondes mutations socio-spatiales. En effet, après des décennies de déclin démographique, beaucoup de campagnes ont regagné de la population. Mais ce n'est pas le cas dans toutes les campagnes. En effet, les petits pôles ruraux (petite ville, gros bourg centre, bourg centre) connaissent un tassement de leur croissance démographique depuis les années 1970, et même une décroissance depuis les années 1990, alors que leurs espaces périphériques sont en croissance.
Ces nouvelles populations dans les périphéries des petits pôles se caractérisent par leur mode de vie centré sur le logement pavillonnaire (BOURDIEU, 1990) bien connu dans les campagnes périurbaines mais qui est présent aussi dans l'espace rural isolé. Cet avènement du modèle pavillonnaire reflète aussi un rejet du bâti ancien par peur du temps et du coût des travaux de rénovation (LEVY, LUSSAULT, 2003). C'est également la conséquence de 50 ans de publicités importantes de l'état pour la construction (BUGEJA, 2011), en accordant des avantages fiscaux par exemple, via notamment les banques ou les constructeurs immobiliers.
Le commanditaire de cette étude est l'IRD2 Qui est désormais fusionné à l'ANBDD (L'Agence normande de la biodiversité et du développement durable) qui accompagne les acteurs normands souhaitant s'engager dans la préservation et la reconquête de la biodiversité, la transition économique, écologique, sociale et climatique.
Structure qui facilite la compréhension des enjeux de la biodiversité et du développement durable et la transmission des connaissances. Elle suscite l'engagement, encourage l'expérimentation et le déploiement des pratiques durables auprès de ses publics normands. Cette nouvelle structure regroupe l'Are Normandie, l'IRD2 et l'OBN.