Alors que la consommation des terres agricoles et naturelles est repartie à la hausse depuis 2016, après les réductions enregistrées au cours des années suivant la crise de 2008, la DDTM du Calvados a souhaité développé une analyse portant sur le changement de destination des terres.
Devant l'ampleur du champs d'investigation, il a été décidé de concentré dans un premier temps l'investigation sur le seul repérage des friches agricoles. Ces surfaces se trouvent en effet à l'interface de multiples enjeux : urbanisme, déprise agricole, protection des espaces naturelles, préservation de la biodiversité, ou bien encore risques d'incendie,...
En outre, le législateur a prévu un inventaire quinquennal de ces surfaces. Toutefois, pour ce faire, il n'est pas définit de méthode, et souvent c'est un réseau local qui permet d'identifier certaines de ces parcelles.
D'où l'objet de la présente étude.
Un stagiaire en master 2 de géographie numérique de l'université Lumière de Lyon 2 a mis au point une méthode pour aider à la détection. Cette méthode, utilisant des logiciels (Qgis) et des données (images Landsat8) libres de droits, est réutilisable et adaptable..
Un traitement semi-automatisé :La télédétection a dans ce cas consisté à identifier la végétation au sol en fonction des rayonnements réfléchis ou émis. Deux indices ont été utilisé afin d'isoler les friches potentielles : l'indice de végétation et l'indice de teneur en eau.
Les premières cartes produites ont fait l'objet d'un travail de comparaison avec la réalité sur le terrain afin de procéder à l'étalonner au mieux les indices correspondants à la notion de friche.
252 : nombre de friches potentielles détectées par la méthodologie mise en oeuvre sur l'ensemble du département du Calvados.