Afin d'aider les territoires à identifier les secteurs ayant des logements dans le Parc Privé Potentiellement Indigne, la Direction Régionale de
l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement de Normandie a élaboré le premier atlas sur le thème de la Lutte contre l'Habitat Indigne en
Normandie.
La méthode de repérage du ≪ Parc Prive Potentiellement Indigne ≫ repose sur une hypothese empirique et pragmatique : un logement a plus de risque de ne pas avoir été profondément amélioré ou réhabilité depuis 1970, et d'avoir un classement cadastral initial toujours valable, s'il est aujourd'hui occupe par un ménage a revenus modestes.
Sont donc considérés comme ≪ potentiellement indignes ≫ les logements de catégories cadastrales 6, 7 et 8, dont on sait qu' ils étaient initialement de qualité médiocre voire délabrés, et qui sont aujourd'hui occupés par des ménages a bas revenus. Le revenu des ménages est observé à partir du seuil de pauvreté FILOCOM. ( note méthodologique du CD PPPI d'octobre 2015,Anah)
A l'échelle départementale, EPCI et des SCOT, l'atlas traite de la Lutte contre l'Habitat Indigne à travers différentes cartes portant sur :
- l'évolution du nombre de logements du Parc Privé Potentiellement Indigne de 2009 à 2013,
- le nombre de logements du Parc Privé Potentiellement Indigne,
- la population vivant dans le Parc Privé Potentiellement Indigne.
Identification des zones prioritaires
La variable la plus utilisée pour définir une hiérarchie des zones concernées par les risques d'indignité est la part des PPPI dans le total des résidences principales privées.
Cette identification a été faite avec les 2 approches, densité et le volume PPPI par territoire.
Pour compléter cette identification, il a été réalisé des cartes avec les variables de la population vivant dans le PPPI (volume) et la part de la population vivant dans le PPPI dans la population vivant dans les résidences principales privées (densité) pour prendre en compte l'occupation des PPPI.