En 2012, l'INSEE a publié le nouveau découpage des aires urbaines au vu de leur situation en 2010.
La Manche se distingue de la plupart des autres départements non-franciliens par des aires urbaines à l'influence plus réduite que la moyenne mais un maillage plus dense de petits pôles d'emplois.
Ces aires urbaines ont connu une croissance forte dans les années 1990, puis modérée dans les années 2000.Il n'en demeure pas moins que 36 % du territoire et 20 % de la population de la Manche se trouvent dans les communes isolées hors de l'influence des pôles d'emplois.
Alors que l'emploi progresse plus vite que la population dans les pôles urbains, c'est l'inverse dans presque toutes les couronnes périurbaines et communes multipolarisées. L'écart s'accentue donc entre ces deux types de territoires.