Schéma de vocation piscicole : département du Calvados (1996)

La gestion des milieux naturels aquatiques ne se conçoit aujourd'hui qu'à travers la diversité de leurs usages par l'homme et la collectivité, et donc à travers la pluralité des objectifs à définir. Le Schéma Départemental de Vocation Piscicole fixe ainsi les orientations, objectifs et priorités à poursuivre pour: - la protection - la restauration - la mise en valeur des milieux naturels aquatiques et du patrimoine piscicole, conformément à l'instruction du 27 mai 1982 du Ministère de l'Environnement. Ce document est soumis à l'avis des partenaires et de l ' Assemblée Départementale, puis à l'approbation du Préfet . Il constitue le cadre d'un engagement, en matière de protection et de mise en valeur des milieux naturels, pour l'action des services administratifs, des organismes publics, des collectivités et des pêcheurs.

Le Schéma de Vocation Piscicole considère d'abord le milieu aquatique dans sa composante biologique globale , et examine les modes de mise en valeur des peuplements piscicoles ainsi que de la pêche de loisir. Proposant les voies d'une gestion du milieu aquatique dans le respect des équilibres naturels, il constitue un complément des Objectif de Qualité des eaux conduits dans le Calvados depuis 1984 ainsi qu'une référence pour la mise en oeuvre de la loi sur l'eau de 1992 (S.D.A.G.E. et S.A.G.E. ). Synthèse des analyses et réflexions menées au niveau départemental, le document comporte: - en premier lieu, une description de la diversité des cours d'eau du Calvados, reflet d'une zone de transition géologique; - puis une analyse des éléments constitutifs des cours d'eau: qualité des eaux et qualité du milieu physique, suivie d'une présentation de l'état des peuplements piscicoles, l'ensemble reflétant l'état de santé des rivières; - enfin, des axes et objectifs retenus pour restaurer et valoriser les milieux aquatiques et le patrimoine piscicole du département. Le Schéma de Vocation Piscicole est donc dans le Calvados l'occasion de réaffirmer la primauté de la rivière, milieu vivant , sur la seule approche chimique de la lutte contre la pollution. Cette démarche globale en faveur de la qualité du milieu aura comme conséquence finale un accroissement et une diversité des populations piscicoles. Mais le plus grand dynamisme biologique permettra d'abord d'atténuer plus nettement les impacts de l'activité humaine sur les cours d'eau.